Tests / Surviving Mars 14/20

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Ecrit par Shopa le 20/03/2018 à 01:19

Surviving Mars lance son grand décollage et débarque sur nos consoles de salons. Alors que les critiques sont souvent compliqués pou les jeux de gestion, le titre propose ici un titre exigent, qui viendra sûrement ravir les gestionnaires prodiges, et casser la tête aux novices.

Vous aussi vous êtes un fana d'Elon Musk, et vous trouvez qu'envoyer une voiture dans l'espace se rapproche du but de l'humanité ? Si tel est votre rêve -on ne vous jugera pas, ou seulement un peu- Surviving Mars vous offre l'occasion de prendre son costume pour partir à la conquête de la planète rouge à travers un jeu de gestion... et rien de plus qu'un jeu de gestion. En dehors du pitch de base, il n'y a quasiment aucun élément scénaristique pour nous mettre dans le bain. Certains pourront trouver que c'est un défaut mais au moins, à mes yeux, Surviving Mars joue carte sur table et ne ment pas à ses joueurs. Au revoir les excuses de fins du monde, le titre aborde tout simplement un sujet plus que jamais d'actualité, à savoir la conquête de Mars par l'homme. Juste avant votre décollage, vous devrez choisir un sponsor qui sera équivalent à la difficulté du jeu. Selon ce que vous choisirez, votre budget et vos équipements s'en retrouveront impactés et c'est à vous de voir ce qui vous correspondra le plus. Après avoir choisit pour quelle programme vous allez bosser, il faudra choisir un paramètre très important pour le début de votre aventure, à savoir votre zone d'atterrissage. Celle ci aura son importance, en fonction de son relief et des matériaux qu'on y trouve. Enfin, vous devrez choisir le commandant d'expédition qui vous sied le mieux. Celui ci aura un impact sur différents aspects de votre mission, que ce soit la consommation d'énergie ou le nombre de tel ou tel équipement en votre possession. Enfin, juste avant votre décollage il faudra prendre soin de bien équilibrer les composants de votre fusée et la répartition entre les différents drône, robots, et matériaux que vous pouvez directement importer lors de votre premier atterrissage. Une fois effectué, vous commencerez à découvrir un jeu très axé sur la simulation et votre colonisation se fera en plusieurs étapes. Avant de ramener vos premiers humains sur place, il faudra que leur terre d'accueil soit déjà bien programmée avec la construction de Dôme alimenté par de l'électricité et de l'eau. Il faudra créer tout un éco système pour faire en sorte que tout soit fait pour accueillir dignement nos contemporains. Pour ce faire, on retrouve un petit aspect RPG dans la section recherche et développement. Vous devrez définir des priorités pour voir quel secteur vous voudrez développer le plus rapidement possible. Assez dense, cela rajoute encore un peu plus de décisionnaire entre vos main. Une fois que tout est prêt, il faudra sélectionner avec soin les « pionniers », à savoir les premiers colons qui arriveront sur la planète rouge. Vous les sélectionnerez en fonction de leur talent, mais aussi de vos besoins sur places. Que ce soit des docteurs ou encore des ouvriers, tous devront avoir une utilité et attention car au début de votre aventure vous n'aurez que quelques unités sur place. Et plus votre colonie prend de l'ampleur plus vous allez découvrir une autre facette du jeu à savoir gérer une société. Vos citoyens auront leurs états d'âmes, positifs ou négatifs, qui impacteront directement la vie en communauté. Evidemment, vous aurez la responsabilité de rendre tout ce beau monde épanouit en construitant un environnement qui leur ferait presque croire que la planète Terre était à la porte à côté. Par contre, pour ce qui est de l'ambiance, nous sommes obligés de plébisciter la bande son du titre qui est tout simplement géniale. Celle ci est d'une part belle, avec des sons d'ambiances et des musiques qui nous plongent totalement dans l'univers du jeu, sans mauvais jeu de mot. Elles témoignent d'une intensité, d'une solennité qui nous force à se sentir investit d'une mission importante. Et si vous êtes à l'aise dans cette ambiance c'est tant mieux pour vous, vous pourrez y rester des dizaines d'heures grâces à tous les paramètres différents en début de partie. Que ce soit en terme de difficulté précisée avant, mais aussi par les spawns que vous choisirez et leurs spécificités. L'absence de scénario ne rend pas le tout redondant et c'est tout simplement les obstacles que vous rencontrerez qui se retrouveront plus ou moins compliqué à aborder. Pour commencer à meubler votre nouvelle planète comme un 9m² parisien, il faudra s'armer d'intelligence pour réussir à optimiser ses équipements, ou avoir recours à des livraisons Made in Earth. C'est à dire que vous pourrez exploiter des gisements de différents matériaux grâce aux drônes déployés à partir de votre première fusée. Une fois les matériaux récupérés et stockés dans des dépôts construis par vos soins au préalable, vous pourrez commencer à édifier tout ce dont vos futurs martiens nationalisés auront besoin pour vivre et continuer à prospérer. De l'autre côté, la solution de la livraison sera au final plus coûteuse et longue mais parfois utile, un peu comme quand on craque pour un Ubereat alors qu'il nous reste à bouffer dans le frigo. Le titre ne se démarque pas non plus par le nombre de mode de jeu proposé. A côté de la campagne nous avons simplement droit à un mode « partie rapide » qui nous permet de prendre les bases du jeu en main. Et soyons clair, si vous êtes un novice en matière de jeux de gestions je vous conseille fortement de passer par là avant de vous attaquer à la campagne. Dans le cas contraire, il ne faudra pas s'étonner de recommencer plusieurs parties suite à des erreurs de débutant irrécupérables. Tout doit être prit en compte et il vaut mieux être certain de ce que l'on fait une fois lancé dans la cour des grands. Car si des indications sont données au début du titre pour nous guider, on est rapidement laissé seul face à nos responsabilités et il sera parfois compliqué de prendre des décisions. A vrai dire, la difficulté dans la campagne n'évolue pas vraiment avec le temps, elle s'impose rapidement au début du jeu et reste constante. Or, dans ce type de jeu aussi complexe et dense, je pense que faire monter le tout crescendo aurait peut être été un plus, sans pour autant atténuer l'image que veut se donner le titre avec cette difficulté et ce côté « puriste ». D'autant plus que le titre souffre d'une répétitivité assez marquante, qui prend surtout place dans l'extraction de ressources pour réussir à faire tourner cette usine à gaz. Le tout peut apparaître frustrant et la mise en place d'un réel tutoriel n'aurait absolument pas été de trop, au contraire. L'un des grands sujets d'inquiétudes lorsque l'on se lance sur un jeu de gestion sur console, c'est la prise en main. Avec une manette en main on se retrouve forcément face à une difficulté majeure à savoir que l'on se retrouve avec beaucoup moins de touches disponible que sur PC, mais aussi avec la souris qui peut terriblement manquer pour naviguer de menus en menus. Eh bien pour le coup il faut féliciter les équipes de développements qui ont réussit à rendre le tout très fluides. Les accès aux menus se font rapidement, et même si face aux nombres d'options présents il faudra quelques heures pour retrouver son chemin sans mal, le tout est vraiment bien organisé. Sur le plan graphique, le jeu s'en tire bien sans être beau pour autant. Ce qui est surtout marquant, c'est la fluidité des drônes et des différents équipements, de quoi voir la vie en rouge.

ps4
cover Surviving Mars xone

7 ans et plus Violence
Date de sortie 15/03/2018
Editeur Paradox Interactive
Développeur Haemimont Games
Type(s) Stratégie
Compatibilité Optimisé Xbox One X
Supports physique
Shopa

Rang : no-life

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Hey les baltringues qui n'ont rien d'autre à  foutre que de visiter mon profil ! Moi c'est Shopa, Yougz, ou votre altesse comme vous voulez. Grand amateur de RPG, je suis de ceux fascinés par les jeux qui ont une réelle profondeur, à  la limite du philosophique. Sinon je kiff aussi les jeux de sports, d'actions, les TPS, bref tout un programme ! J'essaye d'être drôle parfois, mais je réussis rarement. Need level up.