Tests / Mirror's Edge Catalyst 13/20

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Ecrit par SpaceMonkey le 09/06/2016 à 00:00

Envie de courir sur les toits ? ça tombe bien, Mirror's Edge Catalyst débarque enfin, 3 ans après son annonce, mais surtout 8 ans après le premier épisode qui avait su faire sensation lors de sa sortie grâce à son gameplay novateur. L'attente était-elle méritée ?

Petit rappel pour ceux qui n'ont pas eu la chance de jouer au premier épisode : On y incarne Faith Connors, une messagère du futur qui ne se déplace qu'en Parkour pour venir à bout des livraisons. Bien entendu, le scénario est un peu plus complexe que ça, l'organisation dans laquelle on appartient est également en contestation plus ou moins ouverte avec le gouvernement et surtout contre KrugerSec (service de sécurité de celui-ci). Ce nouvel opus nous permet de retrouver notre célèbre héroine, très facilement reconnaissable de part sa tenue noir et blanche accompagnée de jolies baskets rouges. Au niveau de l'histoire, il s'agit ici de la genèse de Faith qui tout juste sortit de prison, retourne à Glass City pour montrer de quoi elle est capable dans l'organisation de Noah, qui est le leader du groupe les "Runners". Si le scénario du premier épisode était loin d'être une réussite, il faut bien avouer que celui de Mirror's Edge Catalyst ne restera pas vraiment non plus dans les mémoires. En effet, entre les personnages secondaires assez clichés allant de Plastic (l'ado pirate informatique), en passant par Gabriel Kruger (le grand méchant) sans oublier Icarus (le relou). Après, si celui-ci est loin d'être original, dans son genre il n'est pas mauvais non plus, tous les artifices étant de la partie (flash-back, retournement de situation etc.). On apprécie surtout la profondeur de Faith qui grâce à de jolies cinématiques se dévoile un peu plus que l'opus précédent pour notre plus grand plaisir. Son personnage est d'ailleurs bien plus travaillé que celui des autres protagonistes. Dommage que l'histoire soit d'une durée pour le moins restreinte : 7 heures au maximum sur un total de 19 missions principales de 9 types de missions secondaires. Bien entendu, il a en plus de cela des courses et des objets à collecter, mais ça, nous en reparlerons plus tard. Au final, pas vraiment de surprises, ce point n'étant pas le plus important pour un titre qui mise essentiellement sur son gameplay atypique. C'est là qu'on arrive donc au point essentiel d'un jeu comme celui-ci : sa jouabilité. Une grande nouveauté est en plus de la partie, le monde ouvert ! Changement radical, surtout quand on sait que le premier opus avait souffert de sa linéarité et du peu de liberté offerte au joueur. Il est donc maintenant possible d'effectuer la mission de son choix et de se balader où bon nous semble dans Glass City. D'autant plus que c'est avec plaisir que l'on retrouve une manière de se déplacer très intuitive en plus d'être bien pensé. Quel plaisir de profiter à nouveau de la fluidité des mouvements qui permettent d'avoir l'impression d'aller vite en plus d'être très agile. Vous pourrez ainsi avec la même touche sauter, courir sur les murs, s'accrocher au grappin ou encore sauter plus haut en la maintenant enfoncé. Le but étant de vous proposer des courses à pied où s'arrêter sera votre pire ennemi, et où anticiper les mouvements à l'avance devient une nécessité si l'on veut réaliser le meilleur temps. Le décor a lui aussi été pensé pour nous laisser une grande liberté de mouvement et offrir un maximum de possibilités pour la manière d'arriver à son objectif. On notera d'ailleurs l'ajout de tuyaux placés dans les angles qui permettent de réaliser un virage à 90°. Un arbre des compétences fait lui aussi son apparition et nous donne la possibilité de dépenser nos points d'amélioration pour obtenir de nouvelles techniques de déplacements, combats ou encore développer sa tenue. Sympa bien que pas vraiment indispensable, surtout quand on sait que cela bloque des mouvements important comme la roulade à atterrissage ou encore le demi-tour. On regrette que les développeurs n'ait pas varié un peu plus les missions annexes qui ne sont pas vraiment variés (pirater des écrans, déconnecter des tours de contrôle et bien sûr les courses) et donne l'impression d'un remplissage de ce monde ouvert. Comme par exemple les enregistrements de surveillance ou les documents cachés dissimulés parfois dans des endroits bien étranges. Parlons maintenant du combat qui ne propose maintenant plus que du corps à corps ! Vous ne pourrez donc que frapper avec vos points et vos pieds pour venir à bout de vos ennemis. Il vous sera conseillé de cumuler les actions pour un maximum de dégâts. Courir sur un mur avant de frapper vous donnera par exemple de la vitesse, qui servira à faire plus mal. Si les différents coups proposés sont assez jolis à regarder, il est de dommage de constater une IA déplorable chez les ennemis ainsi que certains bugs de collisions qui font perdre du réalisme. Un multi est également de la partie, celui-ci comporte deux modes : le premier permet d'ajouter des checkpoints à franchir dans l'ordre et le deuxième de placer un point de départ et un point d'arrivée sans définir son tracé. Un ajout sympa qui colle plutôt bien avec l'aspect compétitif du jeu, le but étant de réaliser le meilleur temps possible. Et graphiquement alors ? Dice nous propose ici son moteur graphique Frostbite qui comme à son habitude nous propose un rendu très agréable. La ville profite de différentes ambiances très bien retranscrites grâce à une gestion de la lumière poussée et des textures très fines. Il est agréable de voir que le titre tente de tourner à un frame-rate de 60 FPS même si celui-ci termine à une moyenne de 50 FPS. Dommage que le rendu n'est pas d'une aussi grande qualité qu'espéré même si celui-ci est loin d'être désagréable. Comme expliqué plus haut, il n'est pas rare de faire face à des bugs de collisions ou d'avoir l'impression de sentir très seul en ville. Là où Mirror's Edge Catalyst impressionne le plus, c'est certainement dans sa bande son. Une playlist de qualité qui va à merveille avec l'ambiance de la ville et des différents quartiers. Il en va de même pour le bruit de pas ou encore du vent qui siffle à nos oreilles qui intensifient fortement nos escapades. Dommage que le doublage français ne soit pas à la hauteur du reste au point d'être parfois à la ramasse.

ps4
cover Mirror's Edge Catalyst xone

16 ans et plus Violence
Date de sortie 09/06/2016
Saga Mirror's Edge
Editeur Electronic Arts
Développeur DICE Los Angeles
Type(s) Plates-formes / Action
Supports physique
SpaceMonkey

Rang : geek

Messages : 907

Etant un amateur de culture (livres, films mais surtout de jeux vidéo) depuis mon enfance, j'essaie de partager ma passion pour l'univers vidéoludique à  travers Gamikaze (et ouai, c'est moi le webmaster). Ouvert à la plupart des genres, j'ai quand même une grosse préférence pour les jeux d'actions : FPS, TPS, aventures etc.