Tests / FIFA 18 13/20

Poster sur Twitter

Ecrit par Shopa le 06/10/2017 à 10:18

Il est arrivé. Le nouvel épisode de FIFA doit réussir à convaincre avec un mode aventure annoncé comme meilleur que celui de FIFA 17 accompagné de tous les ajustements habituels. Mais le véritable enjeux, vient du fait qu'il s'agit du premier titre de la licence à sortir sur Nintendo Switch ! Une version qui à de quoi rivaliser avec ses concurrentes ?

Nous allons directement parler des différences qui oppose cette console aux autres. Tout d'abord, il faut savoir qu'il est agréable d'avoir à simplement mettre le jeu pour profiter d'une première partie. En effet, exit l'installation en plus d'avoir des temps de chargements ultra-rapides ! Ce n'est pas la seule différence puisqu'il est important de préciser l'absente du moteur Frostbite ! Pour faire simple, le titre reste assez joli mais ne bénéficie pas des nombreux détails que l'on peut apercevoir sur Playstation 4 et Xbox One. Avec la console sur le dock, on remarque également de l'aliasing qui est présent ce qui n'est pas aussi visible en en mode portable. D'ailleurs, il est vrai que le petit écran de la console empêche de remarquer les petits défauts que l'on peut apercevoir sur une TV. Sur le dock, le titre est pourtant en 1080p / 60 FPS contrairement à la version portable qui tourne en 720P / 60 FPS. On se rend tout de suite compte par contre que la réalisation des match est toujours aussi bien faite. Il manque encore des détails à mes yeux tels que les interview à la mi temps par exemple, mais on est de plus en plus proche de ce qui se fait dans une retransmission télévisé... Sauf au niveau des commentaires. Le titre est toujours commenté par le duo made in Canal + Hervé Mathoux Pierre Ménès. L'année dernière je n'étais déjà pas fan et cette année le constat est pire. Premièrement Hervé Mathoux est présent depuis des années maintenant et la lassitude se faire ressentir. Deuxièmement je n'accroche toujours pas aux commentaires de Pierre Ménès. Si il s'est amélioré, je trouve toujours le tout joué, peu convaincant et irréaliste. La palme du pire commentaire revient à Hervé Mathoux qui crie maintenant lors de certains frappes. On entend alors un « MoutinhOOOOOOOOOOO » qui fait bon effet 1 fois sur 10. Car la plupart du temps les frappes sont contrées et le temps que Hervé Mathoux finisse de crier le nom du joueur on est déjà au milieu de terrain ce qui rend le tout ridicule. EA, le peuple réclame un duo Silva/Da Fonseca ! Au niveau de la jouabilité, même si il est très agréable de pouvoir jouer n'importe quand à deux, la paire de Joy-Con reste difficile à prendre en main. N'avoir qu'un seul stick n'est pas facile et la taille du contrôleur risque de poser un soucis à ceux qui ont de gros doigts ! Une fois passé le match d'intro évoqué plus haut vous vous retrouvez face aux même choix que sur FIFA 17. A savoir opter pour un mode carrière classique (seulement quelques cinématiques ont été retirés) ou encore le mode FUT. Il faut signaler que sur Switch, le mode aventure est malheureusement absent. Un choix qui se justifie par l'absence du moteur Frostbite. Pour ce qui est du mode carrière les modifications sont assez minimes comparés à l'an dernier ce qui est regrettable. N'oublions pas que c'est grâce au mode carrière que Fifa a gagné ses premiers galons avant de poursuivre grâce au mode Ultimate Team. Or, nous n'avons guerre que les négociations interactive qui débarquent ce qui est assez maigre pour un mode de cette trempe. Pour le reste on retrouve sensiblement les mêmes mécaniques que l'année dernière. La gestion des recruteurs, des entraînements reste identique mais la nouveauté réside donc dans la catégorie marché des transferts où vous prendrez part aux négociations. Autour d'une table ronde, vous discuterez d'abord le coût du transfert avec le staff ou les dirigeants adverses avant d'avoir une seconde réunion avec le joueur et son agent. Vous devrez alors vous montrer fin négociateur pour lui souligner son futur rôle dans le club tout en satisfaisant, ou non, ses envies financières. Le tout ajoute une bonne dose de réalisme et vient briser une monotonie trop présente dans les mods carrières. Cependant, si vous préférez déléguer ça à votre adjoint c'est tout à fait possible mais vous retrouverez alors sensiblement le même mode de jeu que l'année dernière. La vrai attente de ce FIFA 18 était néanmoins ailleurs avec la deuxième saison d'Alex Hunter qui va devoir confirmer les attentes placées en lui. Malheureusement la période des transferts va lui faire tourner la tête et vous serez rapidement amené à faire un premier choix crucial dans votre début de saison. Tout au long de l'aventure vous aurez toujours des réponses à donner sous la forme de choix, ce qui va venir déterminé votre caractère ce qui plaira ou déplaira aux fans et au staff avec les conséquences qui vont avec. Si on dénote une profondeur accrue dans cette saison 2 les mêmes défauts que la première édition refont surface. Les cinématiques sont trop présentes et l'action un peu moins pour mon plus grand regret. C'est un avis tout personnel, mais je trouve que le mode est un chouilla trop scénarisé. Enfin, le mode FUT ne subit que très peu de modification mais en avait il vraiment besoin ? On peut noter l'apparition de défis régulier qui peuvent vous permettre de gagner des packs ou des crédits ce qui ne fera pas de mal à vos finances ! Je regrette cependant que le côté pay-to-win de l'Ultimate team ne disparaisse pas. On ne va pas se mentir, sans sortir la carte bleu vous devrez toujours dire adieu à un bon nombre de joueur. Or quand le mode de jeu vous propose de créer votre propre équipe on peut ici avoir une allégorie de la frustration. Enfin vous retrouverez également le mode Club pro qui ne disparaît pas et qui vient varier encore un peu plus les possibilités. Si je trouve que les modes sont tous améliorables sur certains aspects, on ne peut que féliciter EA pour nous proposer autant de choses différentes dans un jeu. Si on tombe amoureux de ce FIFA 18, nul doute que vous avez de quoi faire pour passer des heures et des heures devant votre écran. Prêt à perdre votre vie ? N'allez pas si vite en besogne. Car si les premières minutes sont jouissives au niveau du gameplay on comprend vite l'entourloupe. Sans vouloir passer dans l'acharnement je pense sincèrement que compte tenu des attentes que j'avais et du résultat une fois manette en main c'est l'un des pires Fifa de l'histoire de la franchise. A ce point ? Oui, et vous allez comprendre. La physique de balle a été améliorée et c'est l'un des points que l'on peut souligner au niveau du gameplay dans la colonne positive. On remarque également que les appels de balles de nos coéquipiers sont beaucoup plus tranchants et incisifs ce qui peut vous permettre de mieux orchestrer vos offensives. Offensif, c'est le mot qui décrirait le mieux le gameplay du titre bien que déséquilibré pourrait mieux convenir. En effet nous sommes face à tout un tas de paramètre qui font que le titre est porté sur l'attaque à un degré irréaliste au possible. J'estime être un bon joueur après avoir écumé les jeux de foot pendant des années et des années et pourtant je ne presque pas un match sur FUT ou en ligne sans en prendre 3 ou 4. Ce n'est pas problématique dans la mesure ou j'en marque 6 ou 7 dans le même match mais ça tend à rendre le jeu vraiment irréaliste. Défendre en un contre un est devenu un calvaire et les attaquants rapides ont clairement un avantage difficile à combler ce qui donne lieu à des actions de « tout droit » à n'en plus vouloir. De l'autre côté du terrain, lorsque vous êtes dans la surface de réparation vous pouvez transpercer les filets avec une facilité déconcertante. Peu importe où vous êtes dans la surface, les frappes sont susceptibles de rentrer facilement parfois dans des angles fermés. Les frappes enroulés nous rappel les FIFA de l'ancienne génération de console avec une trajectoire téléguidée vers la lucarne. Bref, vous l'aurez comprit, dans cet opus même Nolan Roux peut faire une saison à 45 buts. Les gardiens sont plus manchot que le casting de la marche de l'empereur réunit au complet. Même quand le ballon est à leur portée ils ne font que la repousser en captant très rarement le ballon. Mais ça, c'est encore quand ils arrivent à toucher le ballon ce qui arrive plus lors de passe en retrait et... quand le gardien va chercher le ballon dans ses propres filets. Les passes sont téléguidées et amènent des contre attaque qui sont d'une facilité déconcertante à mener et ce même si vos transmissions ont des dizaines de mètres à faire avant d'arriver à destination. Et comme si ça ne suffisait pas les joueurs rapides sont capables de faire des tous droit hallucinant pour rejouer les scène de Coyotte et Bipbip sur un carré vert. Vous l'avez comprit, le gameplay de FIFA 18 est à mes yeux un pari sur de l'ultra arcade qui ne m'a pas du tout séduit. Tous les efforts des précédentes années par rapport à la position du joueur au moment de la frappe/passe, la puissance donnée à la passe, tout était prit en compte pour compliquer le gameplay et le rendre plus réaliste. Ici nous sommes faces à une armées de robots avec le produit défectueux dans les cages. Vite, un patch ou FIFA 19.

ps4 ps3 x360 xone
cover FIFA 18 switch

3 ans et plus
Date de sortie 29/09/2017
Saga FIFA
Editeur EA Sports
Développeur EA Sports
Type(s) Sport
Supports physique
Shopa

Rang : no-life

Messages : 1940

Hey les baltringues qui n'ont rien d'autre à  foutre que de visiter mon profil ! Moi c'est Shopa, Yougz, ou votre altesse comme vous voulez. Grand amateur de RPG, je suis de ceux fascinés par les jeux qui ont une réelle profondeur, à  la limite du philosophique. Sinon je kiff aussi les jeux de sports, d'actions, les TPS, bref tout un programme ! J'essaye d'être drôle parfois, mais je réussis rarement. Need level up.