Bayonetta 2

Difficile de ne pas avoir entendu parler de Bayonetta, ce beat'em'all sorti tout d'abord sur Playstation 3 et Xbox 360 avant de devenir.. une exclusivité Nintendo Wii U. Alors forcément, quand on connait l'échec commercial de la console, on est en droit de se dire qu'un bon nombre de personne est passé à côté de l'excellent deuxième opus. ça tombe bien, car celui-ci vient de débarquer sur Switch mais s'agit-il d'un remake de bonne qualité ?

Considéré comme le meilleur des deux opus sortis, inutile de dire à quel point ce remake était attendu par les fans ! La bonne nouvelle, c'est que je peux vous dire tout de suite que celui-ci est clairement à la hauteur des espérances pour les joueurs ayant connu la version originale. Déjà que le titre était assez joli à sa sorti, il faut bien avouer que le jeu reste tout aussi impressionnant lors des séquences d'action. Alors forcément, certains éléments du jeu ont tout de même un peu vieilli, notamment les cinématiques ainsi que certains décors du jeu un peu trop simpliste, mais dans l'ensemble le résultat reste très joli. Surtout que les développeurs ont réussi à garder un framerate qui tourne constamment à 60 FPS et ça, même en utilisation nomade ! De quoi rassurer les plus exigeants qui pensaient peut-être perdre la fluidité une fois la console débranchée de la TV. D'autant plus que le jeu a bien moins d'aliasing qu'à l'époque et nous propose ici un rendu bien plus net. Le petit écran de Switch vous demandera quand même un certain temps d'adaptation pour les combats mais qui ne posera sur long terme aucun problème majeur. Une prouesse quand on sait les situations dans lesquelles Cereza arrive à se retrouver (comme par exemple de nombreux ennemis à affronter tout en étant debout sur un avion de chasse à pleine vitesse). Là encore les fans de la première heure seront donc très certainement satisfait de la maniabilité offerte en mode portable. Le seul petit bémol vient de l'absence de contenu exclusif qui aurait été le bienvenue pour l'occasion mais bon, cela fait tellement plaisir de retrouver la célèbre sorcière dans ses conditions que je vais me passer de commentaires. Bien sûr il est possible de débloquer des costumes ainsi que des Halos grâce aux Amiibo dédiés, mais ça on s'y attendait un peu. On apprécie que la présence d'un code de téléchargement pour le premier opus dans la boite étant lui aussi sorti sur Wii U à l'époque. Même si le remake de celui-ci n'est pas aussi agréable à jouer que le reboot du deuxième opus à cause de la taille de l'écran qui pose un peu plus de soucis en mode nomade ainsi que les graphismes qui sont clairement moins reluisants que dans la suite des aventures à Bayonetta. Il me semble obligatoire de faire un petit rappel de la qualité générale des deux titres pour ceux qui n'auraient pas eu la chance d'y jouer dans leurs versions originales. Comme vous l'avez compris, on y incarne Cereza (Bayonetta pour les intimes) qui fait partie du clan des Umbra (maitresses des ténèbres). Celui-ci doit cohabiter avec un autre clan : les sages Lumens (ange de la lumières) pour contrôler l'univers ainsi que protéger le monde des humains. Du moins ça c'était avant qu'une guerre éclate et les anges de la lumière décidèrent de mener une chasse aux sorcières dévastatrice ! Une seule survécu.. Bayonetta. Seulement voilà , 500 ans plus tard, elle se réveille sans aucun souvenir et doit impérativement trouver un joyau pour les retrouver. C'est ainsi que l'on se retrouve dans des combats survitaminés ou chacun de vos membres, y compris vos jolis gambettes sont équipés de pistolets. Dans le deuxième, il s'agit de se rendre aux portes de l'enfer pour retrouver son amie, Jeanne, qui a été enlevée par un démon. Le scénario est parfois difficile à suivre, notamment en qui concerne les voyages dans le temps et la longueur des cinématiques présentes dans les deux jeux risquent d'en agacer plus d'un. Cela ne l'empêche pourtant pas d'être l'un des meilleurs beat'em all à être sorti ses dernières années, grâce à un style ainsi qu'un gameplay qui ne peut que plaire aux amateurs du genre.