Tests / FIFA 17 15/20

Poster sur Twitter

Ecrit par Shopa le 29/09/2016 à 00:00

Il est enfin là . Tant attendu chaque année par tous les fans de la planète football depuis la décrépitude de PES, FIFA se pose dans nos consoles. Une grosse nouveauté cette année avec un mode scénarisé attendu au tournant pour élever FIFA au dessus d'une simple simulation de football.

Déjà , soyons clair d'entrée. Le jeu mériterait d'emblée la note de 20/20 pour. Pourquoi ? Parce FIFA 17 marque le retour du Racing club de Strasbourg pour mon plus grand plaisir égoiste. Mis à part ça on va tenter d'être un tant soit peu objectif pour voir ce que le produit d'EA Soirt a dans le ventre. Tout d'abord on peut noter un bon nombre de nouveautés qui entourent l'édition 17 de la célèbre licence d'EA Sports. La première est le nouveau moteur graphique du jeu le fameux Frostbite qui arrive porter Fifa tout en haut du game de la modélisation. Plus ressemblant, plus réaliste FIFA 17 tiens ses promesses entrevues quelques semaines plus tôt. Bonne nouvelle enfin concernant la partie graphique: c'est dans le mode histoire que l'on se rend le plus compte du travail fournit par les développeurs. Petite nouveauté en passant au niveau de la modélisation avec l'arrivée de certains entraîneur au casting. On ne signalera pas que les coach de NBA sont modélisés depuis une dizaine d'année maintenant histoire de faire sembler de s'émouvoir devant cette demi nouveauté. De plus si le jeu est beau à l'oeil, il est mauvais à l'ouie. La faute à un duo absolument pas complémentaire. Hervé Mathoux est présentateur, pas commentateur même si avec l'habitude il s'en sort de mieux en mieux. Par contre l'arrivée de Pierre Ménès n'est pas du meilleur goût. Si renouveler le duo était une bonne idée, on est ici face à une erreur de casting. Même en passant outre le fait que ses analyses footballistiques me débectent, le ton est hors sujet 50% du temps et les vannes sont lourdes. Du côté du Gameplay c'est loin d'être le grand chamboulement. Alors que la démo laissait entrevoir une construction vraiment plus lente on a au final droit à une version à l'arrière goût de FIFA 16. Malheureusement à mes yeux grand amateur d'entraînement acharné pour maîtrisé un style de jeu FIFA nous ressort globalement les mêmes mécanismes. Pire, le défaut des passes en profondeur gommé dans le précédent opus refait surface. Les passes en profondeur sont faisables au millimètre près, il semblerait que le chemin de la simulation n'a pas été retrouvé. Au niveau des points positifs, l'IA est beaucoup moins robotique que par le passé qu'elle soit alliée ou adverse. Alors qu'on avait parfois l'impression que le jeu s'adaptait en un dixième de secondes à vos actions l'IA est beaucoup plus convaincante. Elle s'adapte à vos attaque grâce à un bon placement mais ne rêvez pas: les contre favorables seront toujours aussi rarement de votre côté à un certain niveau.Certaines techniques sont renforcées à l'instar de la conservation du ballon qui est sensée équilibrer les joueurs rapide et les joueurs physique avec pour résultat... De tout donner à l'attaque. Défendre est parfois une vrai galère et je vous parle même pas des scores lors de partie en ligne où c'est parfois ubuesque et plus proche du Handball. La grosse nouveauté niveau gameplay réside dans les coups de pieds arrêtés. Pour les corners vous devrez déplacé une cible jaune aimantée au point de penalty une fois le joystick relâché -choisir ses coordonnés précisément dans la surface aurait été trop simple-. A vous de doser la puissance pour que le ballon prenne la bonne trajectoire et trouve l'un de vos partenaires. Au bout de quelques entraînements c'est loin d'être mauvais et plus tôt appréciable. Mais, comme souvent dans ce FIFA, le tout se fait au détriment du réalisme. Du côté des coups francs la aussi il y a du nouveau. Grâce à l'analogique droit vous pouvez déplacer le tireur autour du ballon donnant ainsi une frappe de balle différente. L'idée est vraiment intéressante mais certaines trajectoires sont parfois digne d'Olive & Tom avec des tireurs pas tant Juninhesque que leur tir ne laisserait le croire. La grosse déception vient des penaltys avec un système directement inspiré des corners des FIFA des années 2000. On trouve donc une flèches qui part du point de penalty que vous devez diriger avant de remplir la flèche d'une jauge afin d'en déterminé la puissance. Offrant peut être plus de possibilités on s'éloigne à nouveau d'un réalisme qui me tient à coeur. Ce réalisme on va par contre le retrouver dans un mode carrière approfondit qui veut se rapprocher toujours plus des jeux de gestion. Les joueurs qui ont pour habitudes de fourrer leur nez dans la gestion du club pourront y aller à coeur joie cette année. Plusieurs objectifs vous seront adressés au début de l'année, sachant que ces derniers différeront selon le type de club choisit. Ainsi certains miseront sur la formation pendant que d'autres voudront se structurer autrement. Enfin, attaquons nous au gros morceaux du titre avec Alex Hunter qui débarque pour incarner le héro du mode scénarisé de FIFA 17. Annoncé comme la grosse nouveauté de cet édition beaucoup d'attentes reposaient sur le mode qui est au final mitigé. Loin d'être raté on sent encore EA Sports prendre ses marques. Tout d'abord l'aspect scénaristique du jeu est peut être trop présent sans être digne de George R.R Martin. Certaines cinématiques devraient être optionnelle vu le peu d'intérêt qu'elles présentent mise à part dessiner les contours de certaines relations plutôt banales. Quand je vous parlais du scénario il dispose d'une vrai ligne directrice. Pour le coup certains qui osent la comparaison des scénarios dans les jeux de sport avec des RPG, on aurait ici à faire à un jeu couloir. Outre l'obligation de commencer dans le championnat anglais l'évolution de votre carrière est quasiment tracée si vous vous donnez la peine d'accomplir les différents objectifs que l'on vous donne. Par contre, et heureusement, FIFA 17 intègre certaines mécaniques dans le jeu qui étaient nécessaire. Rentrer à la 70è avec des objectifs précis pour satisfaire l'entraîneur, répondre à des interviews en faisant attention de ne pas dire une boulette et faire les gros titres... Tout ça manquait clairement lorsque l'on incarnait un joueur en solo. Notez d'ailleurs que vous pourrez contrôler toute l'équipe si vous le souhaitez, bien que je trouve que ça facilite encore plus le mode qui n'en avait pas besoin. Les entraînements que vous faites avec Hunter sont bon et on retrouve le savoir faire de la licence sur les fameux mini jeux présent depuis plusieurs éditions. Selon votre niveau d'implication et d'application vous progresserez plus ou moins dans vos stats, voilà pour le côté RPG du mode histoire. Sur certains points le jeu a progressé mais comparé à NBA 2K le titre n'innove pas. Je pense honnêtement que l'appréhension du mode dépendra beaucoup de vos différentes expériences avec Certes je suis parfois sévère avec le titre mais on ne parle pas de n'importe quel licence. FIFA fait partie des jeux qui rapportent le plus d'argent, et EA sport n'est pas le plus petit des studios. De plus, on ne va pas se mentir, le mode histoire est clairement inspiré de ce que fait 2K ces dernières années. Force est de constatée que la balle orange a encore de bonnes longueurs d'avances sur le Football. Le mode est plaisant et je vous conseille vraiment d'en faire le tour mais il ne se hysse pas au sommet que peut (doit ?) atteindre FIFA.

ps3 x360 xone
cover FIFA 17 ps4

3 ans et plus
Date de sortie 29/09/2016
Saga FIFA
Editeur EA Sports
Développeur EA Sports
Type(s) Sport
Compatibilité Optimisé PS4 Pro
Supports physique
Shopa

Rang : no-life

Messages : 1940

Hey les baltringues qui n'ont rien d'autre à  foutre que de visiter mon profil ! Moi c'est Shopa, Yougz, ou votre altesse comme vous voulez. Grand amateur de RPG, je suis de ceux fascinés par les jeux qui ont une réelle profondeur, à  la limite du philosophique. Sinon je kiff aussi les jeux de sports, d'actions, les TPS, bref tout un programme ! J'essaye d'être drôle parfois, mais je réussis rarement. Need level up.