Tests / Danganronpa V3 16/20

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Ecrit par Shopa le 23/09/2017 à 00:46

Danganronpa V3 débarque dans la flopée de Visual Novel qui voie le jour ces derniers temps. Avec un nouveau jeu de la mort au programme, le titre tente se renouveler avec plusieurs nouvelles mécaniques de jeux. Développé par le studio de Spike, le titre pourrait bien s'imposer comme une petite référence.

Comme lors des précédents jeux issus de la saga, Danganronpa V3 : killing harmony réunit seize lycéens « Ultimes ». Pour ceux qui sont étrangers à cette notion, il s'agit du terme qui décrit la supériorité des élèves dans un domaine chacun. Ils sont présentés comme étant tous doué dans un secteur bien précis où ils ne sont pas juste bon, ils sont littéralement les meilleurs. C'est de cette spécificité que vient le choix de les kidnapper eux pour les faire participer à l'aventure. On retrouve donc tout ce beau monde dans une école légèrement glauque. Dans un état insalubre, on y voit les fenêtres condamnées et on comprend vite que les personnages sont tombés dans un mauvais délire. Parmi tous les lycéens présent nous incarnons « l'Ultime Pianiste » à savoir Kaede Akamatsu qui se réveille enfermée dans un casier de lycéens, le tout dans une salle de classe déserte et à l'ambiance plutôt glauque. Elle ne dispose d'aucun souvenir, même pas celui qui pourrait lui faire comprendre ce qu'elle fait ici. Rapidement, elle rejoint d'autres lycéens et comprend qu'elle et ses nouveaux compagnons sont prit dans un jeu de la mort. Pour réussir à s'échapper de l'école il n'y a que deux solutions à savoir voir un élève remporter ce « killing game » ou bien qu'il ne reste plus que deux étudiants en vie. Quel magnifique moyen de combler des dimanches après midi un peu ennuyeux n'est ce pas ? D'ailleurs, des étudiants américains ont tenté de jouer IRL mais ça a plutôt mal finit, de notre côté on va se cantonner au jeu vidéo. D'autant plus que nous avons droit à la présence de Monokumers, des petits nounours en peluche vivant qui vont assumer le rôle d'organisateur de ce petit week end entre pote. A ce titre, pas sûr qu'ils récoltent les cinq étoile au moment du vote vu l'accueil qui est réservé. Ce n'est pas ça qui va les arrêter et ils vont forcer les élèves à participer à ce jeu de tuerie avec des règles simples : un des lycéens doit tuer un de ses camarades en finissant par ne pas se faire démasquer par les autres. Bienvenue à l'académie des prodiges condamnés. Le titre débute avec un prologue assez long, suivit d'un premier chapitre du même acabit. Le tout s'accélérera par après mais les scénaristes ont prit le choix de nous laisser nous habituer à notre environnement. Si j'ai honnêtement trouvé le tout un peu trop long à démarrer avec des passages qui auraient pu être raccourcit, cela présente l'avantage de nous accrocher aux différents personnages présent sur le jeu. Car dans un titre ou l'on met en scène un jeu de tuerie l'effet escompté n'est pas seulement de créer une ambiance sombre. C'est aussi de créer un attachement aux protagonistes et de renforcer notre intérêt pour les coupables et victimes de chaque meurtre. Si l'ambiance peut paraître totalement sombre elle est souvent détendue, notamment à travers les Monokumers qui pratiquent un humour très « japonais » comme on peut le voir dans de nombreux shonen. C'est un humour léger, parfois même enfantin et loufoque qui ne rentre pas parfaitement dans l'esprit du jeu à mon goût. Certes, culturellement c'est récurrent de voir ce type d'humour appliqué à des oeuvres sérieuses au Japon mais ça dénature l'objectif initial à mes yeux. Car le titre essaye d'amorcer une ambiance glauque, pleine de tension et d'intensité entre les joueurs. Si certains trouvent le scénario bancale de par son côté farfelue, il faut savoir que le jeu tente de mettre le tout en scène et que les positions de chacun évoluent. Au début le groupe de jeune n'a qu'une idée en tête à savoir faire une alliance commune pour s'en sortir. Cependant, Monokuma le chef et le père de Monokumers se charge de distiller des mauvaises pensées dans la tête des personnages tout le long du jeu. Il va les convaincre petit à petit que cette union n'est qu'illusoire comparée à la liberté qui s'offre aux lycéens en cas de meurtre. Nous ne nous trouvons pas face à un jeu ou des gamins prennent plaisir à devenir des meurtriers. Trop de glauque tue le glauque, et si le glauque tue le glauque... C'est glauque. Après chaque meurtre vous aurez donc la possibilité de mener des investigations à base de point & click . Certains trouveront cet aspect du gameplay trop vieillot et dépassé mais je trouve personnellement que ça rajoute un peu de rythme comparativement à d'autres Visual Novel qui nous laisse nous endormir devant le scénario. Une fois que votre enquête est achevée, vous participerez à un procès où vous devrez déterminer qui est le « Blackend », c'est à dire le coupable du meurtre. Pour cela, en dehors des indices que vous avez déjà trouvé vous devrez jouer à différents mini jeux qui détermineront les réponses aux questions du procès. Si ils ont l'avantage de briser une monotonie qui aurait pu s'installer, on peut s'interroger sur la pertinence de les placer à cet endroit là du jeu. Est ce que ça ne viendrait pas entacher la solennité des procès ? Outre ces derniers d'autres temps de jeux vont venir occuper vos journées dans ce lycée. Vous aurez ainsi l'occasion d'avoir du temps libre ce qui vous permettra de mieux connaître vos compagnons. Ces phases de jeux seront importantes car elles vous permettront de mieux cerner certains de vos compagnons ce qui sera évidemment bénéfique lors des procès et des enquêtes que vous mènerez. Vous pouvez donc vous balader dans les couloirs pour inspecter les différents endroits qui constituent le lycée. Si les déplacement se font en 3D, l'analyse des différentes salles se fait en 2D à la manière d'un point & click. Vous devrez trouver ce qu'il y a à analyser dans la pièce, sans hésiter à déplacer certains objets qui peuvent révéler bien des choses. Ca peut paraît bénin, mais avoir autant d'action dans un Visual Novel games est rare et très bien amené. Cela permet de ne pas se lasser des personnages ou du scénario toute en faisant participer activement le joueur. On retrouve peut être ici ce qui se fait de mieux en la matière. Pour ce qui est de la direction artistique on retrouve l'ombre de Persona 5 qui survole le titre tant le tout lui ressemble... Et tant mieux ! Car si le titre n'est pas parfait graphiquement, loin de là notamment lors des phases en 3D, on a droit à une cohérence globale au niveau des dessins & des couleurs qui vient rattraper le tout. Pour un Visual Novel, c'est un résultat plus qu'acceptable, à l'image du jeu.

cover Danganronpa V3 ps4

16 ans et plus Grossièreté de langage Violence
Date de sortie 29/09/2017
Saga Danganronpa
Editeur NIS America
Développeur Spike Chunsoft
Type(s) Visual Novel
Supports physique
Shopa

Rang : no-life

Messages : 1940

Hey les baltringues qui n'ont rien d'autre à  foutre que de visiter mon profil ! Moi c'est Shopa, Yougz, ou votre altesse comme vous voulez. Grand amateur de RPG, je suis de ceux fascinés par les jeux qui ont une réelle profondeur, à  la limite du philosophique. Sinon je kiff aussi les jeux de sports, d'actions, les TPS, bref tout un programme ! J'essaye d'être drôle parfois, mais je réussis rarement. Need level up.