Tests / Metal Gear Solid Rising 14/20

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Ecrit par Mussino le 21/02/2013 à 00:00

Annoncé, abandonné, repris, disparu, Metal Gear Solid Rising avait profusément fait parler de lui avant même d'être sorti. Le titre issu de l'univers de Kojima quitte l'infiltration pour passer du côté de l'univers beat'em'all avec pour support le studio Platinium Games, un pari audacieux ? Réponse au travers des ces lignes.

Voilà maintenant 4 ans que la série Metal Gear Solid avait pris un repos bien mérité, après un volet annonçant comme à son accoutumé une suite il était évident que ce Rising allait s'attirer tous les yeux du public. Cependant cette effervescence allait vite déchanté puisque ce dernier volet, bien que tiré de l'univers, allait se concentrer sur le genre très connu de l'action. Choix non surprenant puisque le studio chargé du développement n'est qu'autre que celui qui est à l'origine de Bayonetta et plus récemment Anarchy Reigns. c'est donc aux côtés de Platiniumgames que la Team Kojima offre un projet hybride suscitant la curiosité des fans et néophytes du genre. Oubliez tout ce que vous avez pu connaitre au cours de la saga de Monsieur Kojima, moins d'infiltration, moins de séquences cinématiques et dialogues, ce projet prends une toute nouvelle tournure. Il est cependant important de clarifier une chose, en aucun cas le jeu ne constitue une suite directe à Metal Gear Solid 4 : Guns of the Patriots . Pour le pitch, Raiden chargé de la sécurité d'un homme politique poursuit sa mission d'escorte jusqu'à ce qu'une bande de malfrats malhonnêtes kidnappe ce dernier et menace le gouvernement tout entier. Doté d'un corps cybernétiques lui octroyant des capacités supérieures et d'un katana de samurai pouvant trancher des immeubles comme du beurre, le voici parti pour démanteler tout un réseau machiavélique pour le bien être de la société. S'il ne poursuit pas ouvertement le scénario du dernier titre, force est de constater qu'il prolonge et rouvre le débat sur l'armement et la notion de guerre technologique. Point de vue technique ce Rising affiche de belles couleurs et un character design très esthétique, des cinématiques soignées et détaillées. A contrario on y trouve des arènes fermées où évolue le ninja cybernétique vastes et par ailleurs dépourvue d'animations. Si le soft reste doux et gentillet lors des minces phases d'explorations, dès l'apparition d'ennemis se dernier se change en action frénétique et sanguinaire à souhait. Aux oubliettes les infiltrations de Snake, ici l'action et le tranchage de chair prône sur le tout le reste. Offrant un gameplay foudroyant combinant aisément enchaînements, rapidité ninja en passant par le lance-missile et la fameuse boite en carton pour jouer à cache-cache. La prise en main est rapide, simple et efficace, après avoir déchiqueter les assaillants il sera possible, voir même recommandé, de finir par une exécution en passant par le mode katana. Cette action chirurgicale, disposant d'un temps d'action limité, assurera une double fonction. La première, après avoir trancher d'une façon précise l'ennemi, récupérer des piles de fusion pour pouvoir régénérer le bouclier et la barre de santé de Raiden, l'autre étant la collecte d'informations canalisé dans la main du cyborgs. Tout comme Bayonetta à chaque fin de stage une note sera délivrée prenant en compte dans sa notation le temps, le nombre de pièces découpées, blessures.... Cette dernière est source d'acquisition de points pouvant être par la suite dépensés pour la customisation des armes, armures et combos supplémentaires. Une note ainsi élevée est souvent synonyme de gros lots. Mais ici la customisation des combos n'est pas aussi fine que sur le hit du studio Bayonetta , le nombre de combos est assez limité pour ce cyborgs et finalement ces points serviront plus à up armure cybernétique et armes secondaires potentielles. Pour accompagner cette violence sanglante de Raiden tout au long de son aventure, les musiques rythmées, type rock, collent à l'action et harmonise ce tableau explosif. Elles savent cependant se faire discrètes lors des minces phases d'explorations. Metal Gear Solid Rising offre une aventure s'étalant sur à peine une dizaine d'heure, nul doute qu'il sera fortement conseillé de mettre d'entrée de jeu le mode le plus difficile pour promouvoir un peu plus l'expérience du ninja. Les missions VR déblocables après leurs découverte prolongeront de minces minutes le titre. Si bien qu'une fois terminé il sera très difficile d'y revenir pour recommencer l'aventure afin de scorer la plus haute note. Il faudra s'armer de patience pour la venue de potentiels DLC afin d'allonger la rejouabilité. Nul doute que ce projet hybride procure de bonnes sensations de jeu, alliant violence frénétique, actions explosives. Le titre signe son entrée dans la gamme beat'em'all d'une manière satisfaisante en empruntant les recettes de ses prédécesseurs du genre. Combinant QTE, actions, hémoglobine, le titre se veut fulgurant mais uniquement aux moments propices. Il monte vite en crescendo pour ensuite redescendre et offrir une lassitude ou seul la rencontre de potentiels cyborgs à déchiqueter sera un regain d'action ardente. La sensation de naviguer sur un chalutier en pleine mer se faite sentir entre les moments de tempêtes puis les moments calmes. La faute sans doute à un scénario et des personnages dont le caractère psychologique n'est pas assez exploité pour s'y attacher. Reprenant la problématique du 4ème volet de Kojima , le scénario est tout aussi fade et manque d'une certaine profondeur, chose primordiale et capitale dans la série. Nul doute qu'il aurait été plus intéressant de revêtir le rôle de Gray Fox détaillant plus précisément ses choix et motivations. Finalement seul le nom fait référence à la saga, il n'en reste pas moins un jeu d'action agréable.

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cover Metal Gear Solid  Rising ps3

18 ans et plus Grossièreté de langage Violence
Date de sortie 21/02/2013
Saga Metal Gear Solid
Editeur Konami
Développeur Kojima Productions
Type(s) Action
Supports physique
Mussino

Rang : noob

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