Tests / Call of Duty : World at War 14/20

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Ecrit par Xaphran le 14/11/2008 à 00:00

Alors même que Call of Duty 4 : Modern Warfare nous plongeait dans un conflit moderne, ce Call of Duty , officieusement cinquième, nous ramène au cœur de la seconde guerre mondiale, alors que le quatrième se voulait innovant, cette suite parvient-elle à apporter du renouveau au genre tout en abordant un thème déjà énormément exploité ?

Call of Duty : World at War nous met donc dans la peau de deux personnes distinctes : un soldat communiste qui affrontera les nazis, ainsi qu'un soldat américain qui affrontera les Japonais. Tout au long de l'aventure on passera d'un scénario à l'autre. En ce qui concerne le scénario, il ne surprendra pas grand monde, puisque forcément, il reprend des faits réels, la psychologie des personnages est peu développée, si ce n'est dans le scénario contre les nazis où votre supérieur voue une profonde haine contre les Allemands, et vous incitera à vous venger de tous vos camarades tombés au combat (même s'il ne nous l'avait dit, on l'aurait fait de toute façon). Chaque mission est mise en scène par une introduction vous résumant brièvement les faits et objectifs de la mission précédente ou la mission que vous allez faire, le tout illustré par images vives, du gris et du rouge principalement, ainsi que d'archives vidéos de faits réels de cette Seconde Guerre. Celles-ci ne contiennent pas d'images extrêmement choquante, on n'y voit pas de cadavres en permanence, plutôt des vidéos des leaders de guerre et leurs troupes. Le tout étant assez joli à voir, on débute ensuite sur le jeu, où vous alliez vous faire tuer (rien que ça) jusqu'à l'arrivée de renforts, puis allez tenter de vous échapper (en tuant plusieurs ennemis au passage). Le mode solo étant assez court, vous le finirez vite une première fois entre 5 et 10h. Suivant que vous preniez du plaisir ou non à passer du temps à décimer vos ennemis, car déjà apparait un point négatif du jeu : l'absence de liberté. Vous pouvez bien sûr fouiller un peu partout pour chercher des cartes de mort (qui ne serviront à rien dans le mode solo), éventuellement des armes. Pour avancer dans le scénario, vous devrez donc vous mettre à couvert quelque part (ou éventuellement rester debout au milieu d'un chemin mais ce n'est pas une bonne idée), tuer quelques ennemis et avancer sur leur position, car tant que vous n'avancerez pas, vos alliés n'avanceront pas, mais en plus vos ennemis arriveront à l'infini. Ainsi une fois, alors que j'arpentai seul un chemin, j'ai vu un ennemi apparaître devant moi, d'un coup, ce qui a mis un grand coup au réalisme du passage. Il suffit donc d'avancer d'un point A à un point B pour faire avancer le scénario, du coup en sachant cela, on peut se contenter de tuer quelques ennemis et avancer, de faire un ménage complet et d'avancer enfin quand on en a marre, ou même simplement de courir jusqu'à l'objectif. Ce qui explique donc les différences entre le temps de jeu minimal et le maximal. On peut donc passer plus de 10h sur une partie tout en continuant à avoir des ennemis à tuer. Mais je ne pense pas que beaucoup de personnes le fassent. En ce qui concerne les graphismes, les environnements sont variés. Une sorte de forêt chez les Japonais, et des villes dévastées par la guerre du côté de l'Europe. Les personnages et les décors sont un peu crénelés, mais ce n'est pas pour autant moche, le jeu est fluide, jamais eu de problème de ce côté-là . On pourra cependant voir quelques bugs comme des soldats flottants dans l'air, en lançant un explosif au dessus de moi, une seule partie d'explosion était visible, vraisemblablement elle avait explosé au dessus du toit. Au niveau de la physique, le lance-flamme vous permet de tout brûler, même si le feu se dissipe assez rapidement, le plus intéressant est de l'utiliser sur les ennemis et les éléments végétaux. Sur les ennemis, cela les enflammera bien sûr, les empêchant d'attaquer et les tuant, sur les végétaux, cela les fera brûler, révélant ainsi la position de Japonais qui vous épiaient, tout de vert vêtus. Une chose regrettable au niveau graphique, c'est lors d'une scène aérienne, au dessus de la mer, celle-ci avait l'air morte, fixe, à moins qu'elle fut gelée. En solo les cartes sont immenses (cependant il n'y a pas d'intérêt à revenir en arrière), alors qu'en multi-joueurs elles sont beaucoup plus petites, ce qui peut s'expliquer par le faible nombre de joueur par carte (16) par rapport à celui du solo. Le mode multi-joueurs apporte lui aussi son lot de nouveautés, puisqu'en plus de pouvoir jouer en coopération la campagne à 2 en écran scindée, ou à 2 via le live, on pourra également aller jusqu'à 4 joueurs en coopération via le Live. Ce qui est un avantage certain, vu la difficulté supplémentaire apportée probablement inconsciemment par les développeurs du jeu : l'IA. Que ce soit vos alliés ou vos ennemis, tous seront touchés, prenons l'énervant exemple de certains Japonais qui vous foncent dessus dans le but de vous planter, c'est presque une phase de QTE, puisqu'alors les autres ennemis ne pourront plus vous tirer dessus, et vous devrez appuyer sur un bouton pour planter le couteau dans le cou de ce brave soldat avant que lui ne le fasse. Où est le problème ? Bien, disons que s'il y a une personne devant vous, le Japonais passera à côté, et vous foncera directement dessus. Double problème de l'IA, vos ennemis vont se concentrer sur vous (surtout vrai pour les mitrailleuses, même à couvert elles continueront de tirer sur vous des fois, des fois non), et en plus vos alliés ne vont pas forcément vous couvrir, ils vous suivent la plupart du temps, sans pour autant tuer les ennemis qui se sont mis à découvert. De même quand je dis qu'ils vous suivent, c'est relatif, ils vous suivent si vous suivez le chemin scripté que les développeurs ont voulu que vous suiviez. Une scène sympathique a été lors de la mission en tank, où vous êtes assiégé de tous les côtés par des ennemis que vous ne voyez pas forcément à l'écran, ni sur le radar, ainsi alors que vous devez examiner attentivement la carte pour voir un pixel bouger. Les ennemis eux peuvent vous atteindre à bout portant, le pire étant qu'il était impossible de quitter le tank, alors même que celui-ci va se faire détruire. Le tank était cependant assez étrange, car alors que tirer nous donne une impression de puissance, il faut être assez précis quand on vise les unités au sol, car tirer à côté du sol les laissera en vie. Pendant qu'au loin un autre tank ou d'autres unités vous tirent dessus. Il fallait juste y aller doucement, et être attentif. Après l'émouvante fin du jeu, qui est l'un des plus gros clichés du jeu, pour ne pas spoiler je peux juste vous dire que ça se termine sur la défaite de l'Allemagne (personne ne s'en doutait) ; on se trouvera donc dans une maison abandonnée, c'est le mode zombies nazis, où des zombies nazis vont vous attaquer en cassant les protections aux portes et fenêtre, un sympathique jeu d'arcade, la musique nous met de suite dans l'ambiance, et on n'a plus peur de ne rien voir arriver ou d'entendre un bruit sorti de nulle part, que des zombies eux-mêmes. Chaque zombie tué vous rapportera de l'argent nécessaire pour acheter de nouvelles armes, enlever des débris qui condamnent l'accès à certaines zones. Pour les adeptes de survival horror arcade c'est plutôt sympathique, mais pour ceux préférant justement l'ambiance réaliste se tourneront plutôt vers le online. Celui-ci reprend les mêmes modes que CoD 4, mais avec les armes de l'époque, de la seconde guerre mondiale, toujours un système de niveaux pour débloquer des bonus, on peut regretter d'être toujours cantonné à 16 joueurs, alors que pour récréer un conflit de cette envergure, il aurait pu être bon d'intégrer des parties un peu plus grandes sur des cartes un peu plus grandes.

x360 wii
cover Call of Duty : World at War ps3

18 ans et plus Grossièreté de langage Online Violence
Date de sortie 14/11/2008
Saga Call of Duty
Editeur Activision
Développeur Treyarch
Type(s) FPS
Supports physique
Xaphran

Rang : noob

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