Past Cure

Past Cure est le fruit d'un travail mené par le Studio Phantom 8, studio composé d'une dizaine de personnes seulement. Past Cure est donc un jeu vidéo indépendant qui à  tout d'un triple AAA et c'est le studio même qui le dit. Nous avons eu la chance d'assister a une projection du jeu et nous avons été franchement impressionné. Voir un jeu indé qui à  bénéficié d'un petit budget avec une qualité remarque qui n'as rien a envié aux grosses productions actuelles, ça reste impressionnant. Mélange de plusieurs genre ainsi que de plusieurs influences cinématographiques, on fait le point pour vous.

Il n'y a pas que de grosses productions à  la Gamescom 2017, l'univers des jeux indés bats son plein et il y a une multitudes de surprises à  découvrir, Past Cure est l'une-d'elles. Développé par Phantom 8, petit studio Berlinois, composé d'à  peine 11 personnes, le Studio a profiter du salon pour nous faire découvrir leur premier projet, un jeu d' Action / Infiltration / Shooter avec des influences cinématographiques bien prononcées. On incarne Ian, un ex-mercenaire, qui a été victime d'expériences médico-techniques dans un laboratoire expérimental quelques années avant le début de l'intrigue. Il ne se souvient guère de cette époque, et ce manque de certitude le motive à  trouver et punir le son ancien bourreau entre deux réalités. En terme de mécaniques de gameplay, il y en a plusieurs, Ian peut se faufiler derrières les ennemis ainsi que les murs pour une infiltration bien fichue, les fusillades peuvent être donc éviter, mais à  contrario si vous êtes du genre bourrin, vous pouvez tous dézinguer sur votre passage, en sommes, vous avez le choix. Vous disposez donc d'armes à  feu, ou de vos poings, là  encore, vous avez du choix. On parlait d'influences tout à  l'heure, si vous êtes cinéphile, ou du moins un minimum, vous devriez très certainement connaitre Inception, Fight Club et John Wick, eh bien sachez que Past Cure s'est beaucoup imprégnée de ces trois oeuvres cinématographiques, Fight Club pour les moments où Ian est en proie a des hallucinations, Inception lorsque que vous êtes dans la seconde "realité" et John Wick lors des phases d'actions. Et au final, ça rend vraiment bien, le tout est parfaitement maitrisé, la routine dont peuvent souffrir certaines productions n'est pas présente. A côté des phases d'actions ou infiltration, Ian tend de plus en plus à  perdre la capacité de distinguer l'illusion et la réalité. Cela s'exprime dans le fait que le héro est dans l'intervalle déplacé dans un monde en forme de rêve (et plus précisément de cauchemars dans son cas), où il ne lutte pas contre les humains, mais contre d'étranges poupées/marionnettes aux allures étranges. En outre, il doit explorer et résoudre de petites énigmes tout en défouraillant ses hallucinations. Une autre influence à  été remarquée, et lorsque que l'on joue a Past Cure, un certain Max Payne nous vient très vite à  l'esprit, en effet, lors des gunfights, vous aurez la possibilité d'activé le bullet time qui fait toujours son effet aujourd'hui. On en oublierait presque que c'est un jeu indépendant, le studio à  mis le paquet, en terme de réalisation, le jeu est vraiment beau, on remarquera quelques animations d'ennemis un peu rigide par exemple, en revanche, l'animation des humains est vraiment bien retranscrite et ce n'est pas pour rien, Simon Gerdesmann, le Manager directeur/gérant de Phantom 8 que nous avons rencontré lors de cette présentation, à  expliquer qu'ils avaient eu recours à  la motion capture lors du développement du titre. Un champion de MMA allemand à  donc prêter ses mouvements pour qu'ils soient retranscrits en jeux.