FIFA 19

Comme chaque année l'été est l'occasion de voir la plupart des championnats reprendre avec son lot de jeu affilié. Cette année encore PES et Fifa vont se livrer une guerre sans mercie pour s'asseoir sur le trône des jeux de football. Après quelques années de règne Fifa semble néanmoins perdre de son avance sur la concurrence. 2019, l'année du renouveau ?

Fifa 2019 revient cette année avec une édition qui doit taper du poing sur la table. En effet aux yeux de votre humble serviteur le titre s'est considérablement reposé sur ses lauriers au fil des années. Malgré des nouveaux modes à  moitié satisfaisant on restait sur un gameplay bien trop léger et surtout trop arcade pour me séduire. Presque lassé d'une saga que j'ai adoré pendant plus de dix ans, c'est donc sans grandes attentes que je me suis présenté chez EA pour réaliser une preview de FIFA 19. Rapidement, un premier constat s'impose: le jeu est beau. Et contrairement à  son principal concurrent dont la preview a été réalisé le matin même, les animations des visages ne nous donnent pas droit à  des grimaces sincèrement effrayante. Au contraire, le tout est très solide et quelques détails viennent nous dire que ce FIFA ne sera peut être pas comme tous les autres. Si il y a une animation avec des strass et des paillettes en avant match, on les retrouvera sur le terrain après le coup d'envoi. L'effet planche de savon s'efface peu à  peu, et on retrouve des appuis assez convaincant de la part des joueurs. Moins rapide que les précédents opus, j'ai eu l'impression de retrouver ce qui m'avait charmé chez certains Fifa à  savoir la possibilité de construire son jeu. Les qualités et les défauts des joueurs sont très bien représenté à  l'image de la difficulté de Giroud à  jouer dans le petit périmètre technique, ou des appuis dévastateurs de ce cher Kylian. Car oui, je me suis fait un petit plaisir en battant la Belgique 4-0 histoire de me convaincre que nous sommes bel et bien champion du monde. Enfin l'IA m'a plutôt bluffé. Car honnêtement, les 4 buts à  0 sans forcer ne sont pas à  mon goût tout comme exercer un pressing lassant sur une IA robotisé anticipant vos moindres déplacements. Lors de mon match opposant le PSG d'un Mbappé staté à  87 à  19 ans au FC Barcelone j'ai eu droit à  un match équilibré notamment car les faces à  faces me semblent plus compliqués à  réaliser sur cet opus. Loin des frappes qui rentraient automatiquement dans les buts dans le précédent épisode il faudra bien maîtriser son geste pour réussir à  transpercer les filets adverses. De plus lors de ce match contre le barça j'ai réellement retrouvé le jeu catalan sur le terrain. Des passes courtes et à  une touche de balle pour casser les lignes et créer des décalages, Johann Cruyff serait fier de cette représentation virtuel de son idéologie.